A toi, Vanessa,
A notre collègue
et amie.
Sous le choc, envahis de chagrin, le cœur lourd, nous écrivons ces mots… comment c’est possible Vaness ?
Aujourd'hui vendredi 12 janvier 2024, le soleil brille au milieu d'un ciel bleu azur.
Deux jours ont passé depuis l’annonce de ton envol.
Entre les larmes et les pourquoi, nous devons nous résoudre, trouver la force et les mots pour écrire en ta mémoire.
Qu'il est dur de poser les phrases sur le papier, car comme toi, nous avons gardé espoir jusqu'au bout.
Un tas de mots se bousculent dans nos esprits, certains résonnent : ton courage, ta force.
Toi, cette guerrière, cette battante, avec tellement d’enthousiasme et d’engagement, un investissement sans faille, une femme d’action, tu laisses un immense vide par ton départ.
Depuis quelques mois seulement, après la découverte de ce mal qui t’envahissait, tu t’es encore une fois battue comme une warrior, tu ne montrais rien, ni dans tes messages, ni dans tes paroles. Pour toi, ça allait, ça ne pouvait qu’aller. Tu y croyais et nous aussi du coup… Ou alors, tu ne voulais pas nous inquiéter.
Lianes est marquée à jamais par ton empreinte, nous avons tant de chance de t’avoir eue dans nos vies et Lianes dans son histoire. Tu ne passais pas inaperçue, tu avais des convictions, tu militais pour des batailles qui te tenaient à cœur, ainsi que pour les personnes que tu as si bien accompagnées et pour ce lien entre l’humain et l’animal auquel tu croyais plus que tout. Ta relation fusionnelle avec tes loulous n’en est que l’illustration. Notamment ton Jocks, ton doudou, ton Kiki, avec son caractère bien trempé, vous alliez si bien ensemble et il a eu cette chance incroyable de partager ton quotidien et ton canapé, enfin son canapé, n’est-ce pas Vaness ?
Pleine d’idées toujours, tu ne faisais pas que réfléchir mais tu passais à l’action. Tu avais cette force dingue et tu ne lâchais rien, butée comme ton Kiki. Tu mettais du cœur dans tout ce que tu accomplissais, courageuse, forte, réactive, acharnée, bosseuse, efficace, superviseuse, hyperactive…, on pouvait avoir du mal à suivre, car quand toi tu voyais déjà l’issue, nous, nous n’étions encore qu’à la première étape… Tu t’étais battue encore une fois pour obtenir ton diplôme, mais que tu n’auras même pas eu le temps de valoriser…
C’est tellement injuste, un si joli sourire, ton sourire. C'est toi qui nous a communiqué cet optimisme, ce sourire à la vie.
Tu as toujours voulu nous préserver. C'est tout toi, ça. Une belle personne au grand cœur.
Donner et aider les autres, dans la douceur, l’humilité et la discrétion.
Et pourtant, quelle gouaille, quel peps, quelle énergie tu envoyais !
Ce mardi 9 janvier, le destin nous a enlevé notre collègue, notre amie.
C'est injuste de devoir parler de toi au passé. Et pourtant…
Il va falloir continuer d’avancer mais qu’est ce que c’est difficile sans toi.
Comme l’écrivait Victor Hugo, « tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis. »
Tu es partout où nous sommes et tu seras partout tant que Lianes sera.